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Un Japon...d'or

En 1981, la direction artistique de Victor Entertainment, maison de disques japonaise (JVC), me contacte par l'intermédiaire de mon épouse Marie-Christine, attachée de presse chez Sonopress, pour me proposer un contrat de 3 ans, reconductible, qui me liera à eux jusqu’en 1992. J’ai ainsi enregistré de nombreux albums de musiques originales et je suis devenu un des rares artistes français produit par des japonais. Bien sûr je me suis rendu au Japon pour faire la promotion de ces albums, répondre à des interviews, faire des photos, participer à des émissions de radio et de télévision… (pour l'anecdote, la jeune femme qui me servait souvent d’interprète était la traductrice officielle de Jacques Chirac qui, on le sait, était un grand ami du Japon).

Très vite, j’ai enregistré aux Studios Davout mon premier album produit à 100% par une Major Company 100% japonaise ! J’avais deux directeurs artistiques qui s’occupaient de moi, Tokoro et Wakita. Ils géraient tout !



Un soir alors que je résidais à l'hotel Méridien de Tokyo, vers 18 heures, je devais retrouver Tokoro et Wakita pour le dîner. Tout à coup j'entends un grand craquement sec. La seconde suivante, tout l'hôtel s'est mis à vibrer et à osciller pendant près de deux interminables minutes. J'étais encore sous le choc que, déjà des haut-parleurs recommandaient aux clients de l'hôtel en japonais, anglais et français, de ne pas quitter la chambre et surtout de ne pas prendre les ascenseurs. Fin de l'alerte. Mon téléphone sonne dans la chambre : c'était Tokoro qui me demandait si j'étais prêt pour le dîner. Il m'a conduit dans un restaurant du centre ville, situé au cinquantième étage d'un building. L'incident a été à peine évoqué car pour eux, c'est la routine !