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Un Japon d'Or

1979-1996
photo prise au cours d'une émission de télévision au Japon avec Gon Chan en 1979
Noboru Kozuki dite Gon Chan
En 1978, Hélène Martini, directrice du Théâtre des Folies Bergère, avait invité la grande star Noboru Kozuki, surnommée "Gon Chan" pour attirer le public japonais. Gon Chan était la vedette d'une revue très populaire au Japon intitulée “Takarazuka” et interprétée exclusivement par des artistes feminines jouant tous les rôles, qu’ils soient masculins ou féminins, jeunes ou vieux. Une véritable institution au Japon !

Ainsi pendant une saison aux Folies Bergère, Noboru Kozuki a mené la revue "Folies…Je t’Adore" dont j'avais composé les musiques. L’année suivante, Gon Chan m’avait invité à Tokyo pendant quatre jours afin que je l’accompagne sur scène dans son tour de chant. Pour faciliter nos entretiens, la jeune femme avait fait appel à un professeur de français Kei Shionoya qui est devenu un véritable ami, que je compte toujours parmi mes proches.

C'est en 1981, que Marie-Christine, mon épouse, attachée de presse chez Sonopresse à cette époque, est partie au Japon signer des contrats pour Nicoletta, Carlos, Patrick Gallois, un flûtiste classique, et moi. Grâce à elle, mon premier disque, qui était sorti en France la même année chez Sonopresse, a été pris immédiatement sous license japonaise. La maison de disques Victor Entertainment a eu un tel coup de coeur pour ma musique, qu’elle m’a proposé un contrat de trois ans reconductible. J’ai enregistré pour eux six albums de musiques originales. Je suis ainsi devenu un artiste français produit à part entière par la seule Major Compagnie 100% japonaise.
Très vite j’ai enregistré au Studios Davout à Paris mon premier album produit à 100% par Victor Entertainment, car ils tenaient à avoir “un son français”. Ma musique était affectée de l’étiquette “easy listening”. J’avais deux directeurs artistiques qui s’occupaient de moi, Tokoro et Wakita. Ils géraient tout. On me faisait faire mes photos en France dans des décors typiques, de façon à ce que mes pochettes de disques et mes dossiers de presse soient “exotiques” pour le public japonais. J’étais vraiment bichonné…

Au cours de ma première tournée avec grand orchestre en mai 1982, mon manager japonais, qui connaissait bien le milieu du sumo, m’a permis d’assister à l’entraînement des sumotori. A cette occasion j’ai fait une série de photos avec deux apprentis lutteurs qui m’ont soulevé comme si j’étais un banal bol de riz !

Extraits d'articles de presse japonaise

Mainichi

01 septembre 1988
"Après avoir été compositeur des revues du Théâtre des Folies Bergère à Paris, Pierre Porte, compose également pour le célèbre cabaret parisien Le Moulin Rouge®
Il va présenter une série de concerts dans lesquels il interprétera ses propres compositions ainsi que des reprises de chansons très connues avec un nouvel arrangement."

Nonno

mai 1982

Mainichi

18 septembre 1988
Depuis sa première tournée de concerts au Japon en 1982, Pierre PORTE revient pour une nouvelle série de concerts. Il dit que le public japonais est très calme, aimable et respectueux avec les artistes. Il dit aussi que la musique est un langage d'amour et de paix et qu'elle n'a pas de frontières. Il ajoute qu'il est heureux de partager cette pensée avec le public japonais.
Au cours d'autres tournées au Japon avec grand orchestre ou seul au piano dans une formule récital, je jouais beaucoup d'oeuvres qui avaient été produites et enregistrées par Victor Entertainment et, peu à peu, j’ai intégré des reprises de thèmes connus. En tout, au cours de ces douze années de contrat, j’ai sorti au Japon une dizaine de disques en plus de nombreuses compilations.


En 1989, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution Française, mes producteurs japonais Wakita et Tokoro, m’ont demandé d’écrire une oeuvre en trois mouvements sur cet évènement qui fut baptisé "French Revolution Suite". Ils ont complété ce même album avec dix grands succès d’Edith Piaf en version symphonique. Je l’ai enregistré avec l’orchestre symphonique de la Garde Républicaine dirigé par Roger Boutry, orchestre dont mon frère Georges faisait partie.

K7 Victor Entertainment Japan

Pierre Porte Orchestra
Pierre Porte Orchestra
Sortilège
Sortilège
Mon Piano Romantique
Mon Piano Romantique
Pierre Porte
Pierre Porte
Best One '82
Best One '82
Tess Song
Tess Song
En dehors de mes tournées avec orchestre, organisées par Victor Entertainment ou par des tourneurs japonais, mon ami Kei Shionoya m’a invité à Tokyo pour que j’y donne une série de récitals au piano, sponsorisés par le célèbre parfumeur Shu Uemura.
séance de dédicaces en 1982 à Tokyo.